Être habillé comme la chienne à Jacques vendredi, Nov 18 2011 

Explication:

Avoir des goûts vestimentaires douteux

Cette expression proviendrait du bas du fleuve Saint-Laurent où vivait un certain Jacques Aubert. Il possédait une chienne qui avait une maladie. Elle avait perdu tout son poil. Pour qu’elle survive l’hiver, Jacques Aubert lui mettait des vêtements usés et inutilisables. Alors, on voyait passer cette chienne vêtue de vieux gilets. Ainsi, quand on voulait se moquer de quelqu’un qui était mal vêtu, on disait de lui qu’il était habillé comme la chienne à Jacques. 
Alguém que se veste muito mal. A história, como se lê acima, vem de uma cachorra com doença de pele na qual o dono punha roupas velhas e muito usadas. Coitada da bichinha!

 

Être un pissou mardi, Avr 26 2011 

Explicação:

Être peureux, lâche. Avoir peur de tout.

Pissou, attesté comme terme d’injure, est connu en québécois depuis la fin du XVIIIe siècle, mais il remonte probablement au début du régime français. En français standard populaire du nord-ouest de la France, pissou signifiait « enfant qui pisse au lit ».  Pissou dériverait du verbe pisser, du latin populaire pissiare  « uriner ».
On a longtemps cru que pissou « lâche, peureux » venait de l’anglais pea soup. L’appellation anglaise pea soup est d’abord signalée, chez les anglophones, pour parler des  « Canadiens français », reconnus pour manger de la soupe aux pois. La rencontre des deux mots, pissou « lâche » et « pea soup » sur le plan formel et phonétique, a certainement joué dans l’évolution de pea soup, puisque sa valeur dépréciative est signalée vers 1896. Pissou, sobriquet populaire,  a aussi existé en France, mais aujourd’hui il est sorti de l’usage courant.
Não sei se equivale em termos « chulos », mas me parece ter origem e significados semelhantes ao « cagão », no sentido de « medroso, covarde ».

Avoir des bidous lundi, Fév 7 2011 

Explicação:

Avoir de l’argent

Les bidous sont probablement un dérivé du vieux français bidet qui était une monnaie du nord de la France jusqu’au XVIIe siècle. En français québécois bidou « argent », s’emploie souvent par plaisanterie. Le mot est encore largement utilisé au Québec.
Ter gaita, grana, bufunfa.

Se tirer une bûche mardi, Déc 21 2010 

 

Explicação:

Prendre une chaise

Se tirer une bûche ne signifie pas porter un tronc d’arbre, mais simplement prendre une chaise. Cette expression vient du début de la colonie. Elle est facile à comprendre quand on connaît les conditions de vie des colons de cette époque. Les maisons étaient bâties de bois coupé à même les terres défrichées. À moins de faire partie de la bourgeoisie, les meubles étaient rares et construits par le père de famille. À part les paillasses pour dormir, on y trouvait seulement une table de cuisine et puisque les chaises étaient souvent plus difficiles à construire, elles étaient facilement remplacées par de simples bûches taillées à la hauteur nécessaire.
Lembrem que bûcheron = lenhador.

C’est quétaine! vendredi, Déc 3 2010 

A história desta expressão québécoise é interessante. Será que tem a ver com kitsch?

Explicação:

C’est démodé, de mauvais goût, laid, affreux.

Plusieurs histoires circulent au sujet du mot quétaine. La plus  probable suggère que le mot est une déformation du nom de famille Keaton ou  Kitten. Cette famille vivait dans un quartier défavorisé de Saint-Hyacinthe au cours des années 1940. On disait qu’elle avait des goûts vestimentaires discutables. C’est ainsi que c’est quétaine  a commencé par désigner une personne mal habillée et ensuite un style, une personne ou une manière de vivre démodé ou de mauvais goût.
Equivalente a cafona, brega, fora de moda.

Se prendre pour le boss de bécosses mardi, Nov 16 2010 

Continuando nossa série de expressões canadenses, hoje uma com influência da língua inglesa, o que é muito comum.

Explicação:

Se prendre pour le patron et agir comme celui qui sait et connaît tout. Agir en petit chef.

Le mot boss, de l’anglais : «boss »,  signifie patron.
Le mot bécosses vient de l’anglais : «back house » et signifie les toilettes sèches, car anciennement situées derrière la maison. Les Canadiens français, historiquement défavorisés économiquement, ont probablement dû utiliser longtemps des «back house ». Les bécosses désignent généralement aujourd’hui des toilettes d’une qualité médiocre. L’expression boss des bécosses est une insulte faite à celui qui se croit supérieur ou qui croit avoir de l’autorité sur son entourage exaspéré par son attitude.

Pogner les nerfs vendredi, Nov 12 2010 

Descobri uma fonte muito legal de expressões québécoises no site da TV5 e vou passar a trazê-las pra vocês de vez em quando, que tal? Hoje começamos com…

Explicação:

Faire une crise de colère ou d’impatience

Pogner vient possiblement, du mot pogne, de l’ancien français qui signifiait : attraper, empoigner, prendre, obtenir au sens propre et au figuré.
Au Québec, on utilise aussi le mot pogne dans le sens d’attraper une maladie ou capter une station de télévision ou de radio.
Pogner les nerfs signifie donc perdre patience, comme quelqu’un qui serait sur les nerfs ou à bout de nerfs. Pour calmer quelqu’un, on dit : les nerfs! C’est-à-dire du calme!
On dit aussi se pogner avec : se battre contre quelqu’un.
Pogner les nerfs = ter uma crise de nervos, de raiva
Fique de olho nessa categoria para mais expressões típicas do francês canadense! 😉